Contexte Yeumbeul

YEUMBEUL ET LA REGION DE DAKAR

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La ville comprend deux communes d’arrondissement : Yeumbeul nord et Yeumbeul sud, créés en 1996. Toutes deux font parties de l’arrondissement des Niayes.

Yeumbeul est une zone assez défavorisée de la grande banlieue de Dakar.

Lors du recensement de 2002, Yeumbeul nord comptait 104 199 personnes et Yeumbeul sud en comptait 80 439.

Fin 2007, selon les prévisions officielles, ces chiffres s’élèveraient à 118 462 et 91 449.

Yeumbeul est un village traditionnel Lébou érigé en collectivité locale (3 communes d’arrondissement : Yeumbeul Nord, Yeumbeul Sud et Malika) avec une population d’environ 200 000 habitants (conséquence de l’exode rural et forte urbanisation de la capitale sénégalaise). Yeumbeul fait donc partie des 16 communes d’arrondissement qui composent la ville de Pikine (une des plus grandes agglomérations du Sénégal) avec une population de 1.096.830 habitants. Sa naissance est consécutive à l’opération de désengorgement de la ville de Dakar réalisée en 1952, sous l’effet combiné de la croissance naturelle de sa population et de son rôle d’exutoire des mouvements migratoires.

Les principales activités relèvent du secteur qualifié « d’informel ». Le secteur primaire (agriculture, maraîchage, pêche, aviculture, etc) occupe une bonne partie de la population.

Ce village traditionnel se trouve dans une zone dépressionnaire où la nappe phréatique est affleurante (il existe de nombreux puits dans la zone et par endroit l’eau est à moins de 2 mètres !)
Des études menées par l’Université Cheikh Anta Diop sur la propreté de l’eau ont démontré qu’elle est polluée.

Comme la plupart des villes de la banlieue de Dakar, Yeumbeul a été occupée de manière « anarchique », sans aucun aménagement préalable, et certains quartiers sont pratiquement enclavés et dépourvus du service minimum (santé, éducation, accès à l’eau, etc.)!

Cette localité a connu un développement démographique fulgurant et atteint aujourd’hui 120 000 habitants. Ce quartier est confronté à certains problèmes :

  • une pauvreté très profonde en l’absence d’activités génératrices de ressources de survie et le chômage est presque général. Les maigres ressources proviennent des secteurs de l’économie informelle ;
  • une pression démographique très forte sur un espace restreint et sous-équipé ;
  • une urbanisation spontanée avec comme corollaire une carence d’infrastructures socio-économiques et de services sociaux de base comme l’eau potable, l’assainissement, école, santé.